Godfrey
Njoroge, Nairobi, dimanche 31 mars 2019, GMT 21:00 heures
L’indice mondial de la
paix pour 2018 est sorti et la Tanzanie du président John Magufuli est à
nouveau en tête parmi les États membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est
(EAC). Dans le rapport, la Tanzanie se classe au 51ème rang mondial, grimpant
de trois places à la 54ème en 2017.
La Tanzanie est
également en tête des États membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est en
se classant au 9ème rang sur le continent africain. Le Rwanda (103), l’Ouganda
(107), le Kenya (123), le Burundi (134) et le Soudan du Sud (161) sont d’autres
pays de l’Afrique de l’Est dont le classement est entre parenthèses.
Pourquoi la Tanzanie encore? Qu'est-ce que
les autres peuvent apprendre?
Les progrès et les
performances ont fait de la Tanzanie le 51ème pays pacifique parmi les 163 pays
indépendants du monde, éliminant les grandes puissances économiques mondiales
telles que les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, la France et l'Argentine.
L'Index 2018 publié par
l'Institute for Economics & Peace (IEP) a adopté 23 indicateurs qualitatifs
et quantitatifs provenant de sources très respectées et mesuré l'état de paix
en utilisant trois domaines thématiques: le niveau de sécurité sociétale;
l'étendue des conflits nationaux et internationaux en cours; et le degré de
militarisation.
Dans la présentation
des résultats, l'IPM de 2018 comprenait également l'analyse des tendances en
matière de paix positive, à savoir: les attitudes, les institutions et les
structures qui créent et soutiennent des sociétés pacifiques qui ont permis à
la Tanzanie d'écraser suffisamment de marques que de nombreuses grandes
économies du monde.
En outre, l'IPV 2018 a
examiné l'évolution des indicateurs de la paix positive qui ont immédiatement
précédé les détériorations ou les améliorations du calme, ce qui a fourni un
cadre d'analyse prédictive. Le rapport a également évalué les effets des
niveaux élevés de paix sur les principaux indicateurs macroéconomiques.
Les piliers de la paix positive
Les piliers de la paix
positive qui ont permis à la Tanzanie de passer du 64ème rang du GPI en 2015 au
moment où le président Magufuli prenait le pouvoir au 51ème rang en 2018 sont
les suivants: un gouvernement qui fonctionne bien, dans un environnement
commercial sain, une répartition équitable des ressources, une acceptation des
droits pour d’autres, de bonnes relations avec les voisins, la libre
circulation de l’information, un niveau élevé de capital humain et de faibles
niveaux de corruption.
# 1 Un environnement commercial sain
Depuis son arrivée au
pouvoir en 2016, l’administration du président Magufuli a notamment créé un
environnement propice, amical et attrayant pour les locaux et les étrangers.
Cela a également attiré un certain nombre d’études qui ont validé les efforts
du président Magufuli.
La Rand Merchant Bank
(RMB) d'Afrique du Sud a publié l'édition 2019 du rapport «Où investir en
Afrique» et a déclaré que la Tanzanie était la septième destination de choix
pour investir en Afrique après l'Égypte, l'Afrique du Sud, le Maroc,
l'Éthiopie, le Ghana et le Kenya .
En grimpant sur deux
places en 2018, la banque est perçue comme la condition la plus importante pour
un investissement viable en Tanzanie et dans les autres pays africains
gagnants: activité économique, exprimée en moyenne pondérée de la taille du
marché et des niveaux prévus de croissance du PIB, et ouverture du contexte
présenté sous forme de moyenne pondérée de quatre enquêtes internationales
mesurant la facilité de faire des affaires
Les enquêtes utilisées
sont l’indice Doing Business, l’indice de compétitivité globale, l’indice de
perception de la corruption et l’indice de liberté économique. Le rapport
indique que «bien que marginale, des améliorations pour la Tanzanie se sont
enregistrées dans les quatre aspects de l’indice de l’environnement opérationnel.
Le gouvernement de
Magufuli a également achevé un Blue Print; un document qui contient une analyse
de tous les obstacles à la conduite des affaires, qu’ils soient fiscaux, non
fiscaux, juridiques ou non juridiques, pour faire face aux bureaucraties
inhérentes aux activités commerciales. Le document est en cours de mise en
œuvre.
# 2 Démocratie et confiance
Les conclusions d’une
étude Pew publiée dans 38 pays au début de l’année ont fait de la Tanzanie un
pays démocratique d’Afrique devant le Kenya et le Ghana.
L'enquête menée auprès
de 41 953 personnes interrogées dans 38 pays du monde à l'aide d'entretiens
téléphoniques et en face à face a révélé que 88% des Tanzaniens sont satisfaits
de la manière dont la démocratie fonctionne dans le pays sous la direction du
président Magufuli.
«La confiance dans le
gouvernement national est la plus haute en Tanzanie. Environ neuf personnes sur
dix en Tanzanie (89%) font confiance à leur gouvernement pour faire ce qui est juste
pour leur pays, y compris 48% qui disent avoir «beaucoup» de confiance »,
indique la recherche.
# 3 La guerre contre la corruption
Transparency
International a classé la Tanzanie au deuxième rang des pays de l'Afrique de
l'Est après le Rwanda dans la lutte contre la corruption. Le rapport 2018 sur
l'indice de perception de la corruption (IPC) publié récemment a attribué à la
Tanzanie un score moyen de 36 points derrière le Rwanda, qui a marqué 56 points
La Tanzanie, classée
99ème sur 168 pays dans l'indice de corruption 2018 de Transparency
International, s'est améliorée grâce aux efforts déployés par le Président
Magufuli, qui s'est taillé une crédibilité et s'est félicité, à la fois en
Tanzanie et à l'étranger, pour sa lutte contre la corruption.
Le réseau de recherche
Afro Barometer 2017 montre que plus de 70% des Tanzaniens pensent que la
corruption dans le pays a diminué «un peu» ou «beaucoup» l'année précédente.
Cela contraste nettement avec les résultats d'une enquête similaire réalisée en
2014, alors que 13% seulement pensaient que la corruption avait diminué par
rapport à l'année précédente.
Un autre résultat est
la création d'un tribunal des crimes économiques dont le mandat comprend la
poursuite des affaires de corruption. La cour a déjà été saisie de plus de 50
affaires concernant le pays où il s’agit de prendre des mesures sérieuses pour
lutter contre la maladie.
#
4 Le gouvernement qui sonne
La Tanzanie, sous la
direction du président Magufuli, connaît actuellement de profondes
transformations économiques dans le cadre de la vision 2025 qui vise à faire
passer le pays d'une économie à revenu faible à moyen avant 2025.
Afin de réaliser cette
transformation économique, le gouvernement promeut sérieusement l’état de
droit, la bonne gouvernance et les droits de la personne. Le droit à
l'éducation, à la santé et à l'eau sont quelques-uns des domaines dans lesquels
le gouvernement s'est sérieusement attaché à assurer la fourniture de services
sociaux.
Par exemple, depuis
novembre 2015, le gouvernement tanzanien a mis en place une politique de
gratuité de l'enseignement primaire et secondaire afin de garantir à tous les
enfants l'accès à l'éducation dans le pays. Le gouvernement affecte 23
milliards de TZS par mois à cette fin.
En outre, le
gouvernement du président Magufuli a augmenté le budget de la santé de 31
milliards de TZS / - du budget 2014/2015 à 269 milliards de TZS / - en
2017/2018 pour construire de nouveaux centres de santé, engager des experts de
la santé, acheter des médicaments et du matériel.
Depuis 2015, année de
l'élection du président Magufuli à la présidence de la Tanzanie, le
gouvernement a construit 305 nouveaux centres de santé utilisant les ressources
locales. En trois ans, le gouvernement a construit respectivement 578 maisons
pour le personnel de santé et 268 maisons pour le personnel médical.
#
5 Libre circulation de l'information
En dépit de certains
débats, certains journaux ayant été interdits depuis son arrivée au pouvoir en
2016, le président Magufuli a été un pionnier et un ingénieur de la liberté de
la presse en Tanzanie.
Deux nouvelles lois
garantissant la pratique des médias et l'accès à l'information sont entrées en
vigueur en 2016. Les données montrent qu'il existe 216 journaux enregistrés,
160 stations de radio et 35 stations de télévision, faisant de la Tanzanie un
haut lieu de concentration et de diversité des médias.
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